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Par peinture-liberatrice le 2 Mars 2012 à 14:05
LES COPAINS D’ABORD
Je suis né en Méditerranée
Connu pour ma pudeur, ma timidité
Je suis le désespoir de ma mère
Voulait que je fasse une grande carrière
Peu doué pour l’école
Je préfère chanter des farandoles
Je commence à écrire mes refrains
Les chantant avec les copains
Ma gauloiserie, ma provocation
Vont de pair avec ma tête de cochon
Pourtant je ne suis pas breton
J’aime aller chez Jeanne à Lanvollon
J’aimais tapoter le piano
Composer les airs de Margot
Je préparais le texte du Gorille
Les premiers récitals, ça part en vrille…
Mes copains me poussent à chanter
Alors que j’égratigne flics et armée
Patachou parle de moi à Mr Canetti
Et voilà, ça y est, c’est parti…
Vous connaissez tous la suite
Chantant le vin, la marguerite
Je vous ai quitté un peu prématurément
Mais, là-haut c’est toujours le printemps
Texte écrit le 01.06.03 par KAMAYA Tél. 06 29 70 02 15
Ce texte est protégé et ne peut être utilisé en totalité ou partiellement à des fins commerciales ou autres
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Par peinture-liberatrice le 2 Mars 2012 à 12:09
LE PETIT CHAT
Me voilà comme un grand
Depuis peu, j’ai quitté maman
Sois attentif, m’a-t-elle dit
Quand tu entendras cui-cui
Que tu es beau, bel oiseau
Pour moi, tu es trop haut
Comment vais-je t’attraper ?
J’en ai tellement rêvé !
Tant pis, je rentre à la maison
Dans mon assiette, m’attend du « ronron »
C’est sûr, ce n’est pas si bon
Mais j’ai faim, c’est dur la vie de chaton !
Je suis lavé, brossé, exhibé…
Merci d’arrêter ça, par pitié !
Je suis le compagnon des petits et grands
Je me fais tirer les poils par les enfants
Quand je serai grand
Un gros matou resplendissant
Je ferai ma loi dans les gouttières
Quand j’aurai peur, je rentrerai par la chatière
A mon tour, je serai un jour papa
Sauf si je me fais écraser par le chauffard
D’en bas
Alors vous aurez un gros chagrin
Parce que j’aurai voulu jouer au petit malin
Texte écrit le 30.09.07 par KAMAYA Tél. 06 29 70 02 15
Ce texte est protégé et ne peut être utilisé en totalité ou
partiellement à des fins commerciales ou autres
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Par peinture-liberatrice le 6 Février 2012 à 19:17
RAY
Petit enfant noir de Géorgie
Tu as très peu vu ta vie
Ton jeune frère est mort noyé
Et tes yeux se sont fermés
Tu vas chez Mr PIT très tôt
Car tu voulais jouer du piano
Tu as marché dans les pas de ton idole
C’est bien sûr Nat King Cole
Tu subis des humiliations
Echecs et désillusions
Etre musicien, c’est bien
Mais à manger, il n’y a rien
Puis, un jour, tu as composé
Les notes, tu les as dictées
Tu rencontres les grands
Puis, tu tombes dedans
Tu le laisses séduire par l’héroïne
Ta vie devient une ruine
Comme ton père, tu as plusieurs foyers
A Bee, tu ne dis pas la vérité
What I say est un grand succès
Mais , qu’est ce que tu fais ?
Ta came te conduit dans le gouffre
Tu continues alors que tu soufres
Tu te drogues et tu es black
Tes adversaires ont fait un pacte
Celui de t’anéantir
Alors tu vas réagir
Georgia est devenu un standard
Et tu décides de faire le grand écart
Tu fais ta cure de désintox…
Enfermé, seul dans ton box
Tu chantes à nouveau, tu joues du saxo
Ton nom est à tout jamais en haut
Dans tes mélodies, tu as mis du blues
Tu seras toujours pour nous THE GENIUS
Ecrit le 6 mai et le 27 septembre 2006 par KAMAYA
Tél. 06 29 70 02 15
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Par peinture-liberatrice le 6 Février 2012 à 19:13
LE PETIT CHAT
Me voilà comme un grand
Depuis peu, j’ai quitté maman
Sois attentif, m’a-t-elle dit
Quand tu entendras cui-cui
Que tu es beau, bel oiseau
Pour moi, tu es trop haut
Comment vais-je t’attraper ?
J’en ai tellement rêvé !
Tant pis, je rentre à la maison
Dans mon assiette, m’attend du « ronron »
C’est sûr, ce n’est pas si bon
Mais j’ai faim, c’est dur la vie de chaton !
Je suis lavé, brossé, exhibé…
Merci d’arrêter ça, par pitié !
Je suis le compagnon des petits et grands
Je me fais tirer les poils par les enfants
Quand je serai grand
Un gros matou resplendissant
Je ferai ma loi dans les gouttières
Quand j’aurai peur, je rentrerai par la chatière
A mon tour, je serai un jour papa
Sauf si je me fais écraser par le chauffard
D’en bas
Alors vous aurez un gros chagrin
Parce que j’aurai voulu jouer au petit malin
Texte écrit le 30.09.07 par KAMAYA Tél. 06 29 70 02 15
Ce texte est protégé et ne peut être utilisé en totalité ou
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Par peinture-liberatrice le 6 Février 2012 à 19:10
LES AMERINDIENS, nos ancêtres
Toi, peuple savant
Depuis la nuit des temps
Tu nous as tout enseigné
Et nous avons tout oublié
Peaux Rouges, Apaches,
Equipés d’un arc et d’une hache
Harnachés sur votre cheval
Pour trouver un repas frugal
Tu n’as pas la même couleur
Tu as connu de grandes douleurs
Nous, les hommes blancs
Avons tué femmes et enfants
Nous t’avons volé tes terres
Par le feu, le sang et le fer
Nous t’avons opprimé
Nous peuples civilisés !
Les discours n’ont servi à rien
Car des forêts chaque jour un peu moins
L’argent est encore le plus fort
Le Monde vous oublie et dort encore
Texte écrit le 25 Septembre 2006 par KAMAYA
Tél. 06 29 70 02 15
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